Écrit en une matinée. Lu une seule fois.
J’ai écrit ce livre d’un seul trait, en une matinée. Pas pour publier, pas pour vendre. Juste pour le lui dire, une fois, avant qu’elle parte.
Je l’ai lu à ma mère à l’hôpital, quelques jours avant qu’elle s’éteigne. Ce texte, c’est notre histoire. Celle d’un enfant élevé par une femme seule, courageuse, silencieuse, forte.
J’ai choisi de l’autoéditer, sans retoucher les mots, sans lisser les phrases. Parce que ce livre, je ne voulais pas qu’il soit parfait — je voulais qu’il reste vrai. Tel que je l’ai écrit, tel que je l’ai ressenti.
Grandir sans re(père), c’est un hommage. Un cri d’amour. Une trace.
